Libération et Victoire
Le 21 août 1944, Limoges est libérée par la Résistance, rassemblée au sein des Forces Françaises de l'Intérieur (FFI). Cette libération intervient trois mois après le débarquement des Alliés en Normandie le 6 juin 1944. Entre temps, la région a subi les pendaisons de Tulle le 9 juin 1944 et le massacre d'Oradour-sur-Glane le 10 juin 1944, sans compter les nombreuses représailles. Ce moment tant attendu par les Limougeauds et les Hauts-Viennois plus largement est le fruit d'une longue lutte de la Résistance, des premières actions d'une poignée d'hommes comme Georges Guingouin, de l'été 1940 à la bataille du Mont Gargan en juillet 1944. A l'été 1944, même si les forces d'occupation épaulées par la Milice et les GMR (Groupes Mobiles de Réserve) tentent à tout prix de maintenir leur autorité, la Résistance contrôle une partie des campagnes tout autour de Limoges. Les maquis sont puissants et reçoivent, grâce à l'aide cruciale des Britanniques et des Américains, de nombreuses armes parachutées dans des containers. A la même période, les hommes des forces spéciales sont également parachutés et deviennent pour certains des instructeurs.