Veste - Veste militaire
Numéro d'inventaire
011.36.3
Acquisition
011.36 don Guingouin
Dénomination / Titre / Désignation
Veste
Dénomination / Titre / Désignation
Veste militaire
Domaine / Discipline
Textile
Uniforme militaire
Vêtement
Fonction / Utilisation
Habillement militaire
Guingouin Georges
Limoges : Ville
Haute-Vienne : Département
Seconde Guerre Mondiale : Date d'utilisation
Matière
Toile
Métal
Fonctionnement et contexte
Vareuse ayant appartenu au résistant Georges Guingouin.
Militant jusqu'en 1952 du Parti communiste français (PCF), il joue un rôle de premier plan dans la Résistance, en dirigeant le maquis de la montagne limousine sous le nom de « Raoul ». Ses camarades le surnomment « Lou Grand » ou le « Préfet du Maquis », tandis que De Gaulle l'a défini comme « l’une des plus belles figures de la Résistance » et l'a fait Compagnon de la Libération, l'un des rares communistes dans ce cas (douze sur 1 053 récipiendaires). Après la Libération, il est mis en cause par des personnalités ayant collaboré avec le régime de Vichy, pour exactions commises sous son autorité durant l'« épuration sauvage » en 1944. Sa condamnation à une peine d'emprisonnement entraîne la fin de sa carrière politique puis son éviction du PCF. Il est toutefois innocenté en 1959.
Description
Veste en toile kaki claire. Col vareuse, avec des pattes sur les épaulettes.
10 boutons métalliques. Quatre poches sur le devant.
A l'arrière passants pour une ceinture.
Mot clé
Habillement
Résistance
Guingouin Georges
- Militant jusqu'en 1952 du Parti communiste français (PCF), il joue un rôle de premier plan dans la Résistance, en dirigeant le maquis de la montagne limousine sous le nom de « Raoul ». Ses camarades le surnomment « lou Grand » ou le « Préfet du Maquis », tandis que De Gaulle l'a défini comme « l’une des plus belles figures de la Résistance » et l'a fait Compagnon de la Libération, l'un des rares communistes dans ce cas (douze sur 1 053 récipiendaires). Après la Libération, il est mis en cause par des personnalités ayant collaboré avec le régime de Vichy, pour exactions commises sous son autorité durant l'« épuration sauvage » en 1944. Sa condamnation à une peine d'emprisonnement entraîne la fin de sa carrière politique puis son éviction du PCF. Il est toutefois innocenté en 1959.
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