Certificat - Certificat d'appartenance aux FFI
Numéro d'inventaire
019.6.6.1
Acquisition
019.6 don Lenoir
Dénomination / Titre / Désignation
Certificat
Dénomination / Titre / Désignation
Certificat d'appartenance aux FFI
Domaine / Discipline
Imprimé
Création/Exécution
Forces Françaises de l'Intérieur
Signataire
29 août 1950 : Date de signature
Limoges : Ville
Haute-Vienne : Département
Fonction / Utilisation
Souvenir / Mémoire
Lenoir Maxime
Matière
Papier
Fonctionnement et contexte
Certificat d'appartenance aux Forces Françaises de l’Intérieur de Maxime Lenoir réalisé le 29 août 1950 à Limoges.
Dès novembre 1944, une direction des FFI fut chargée au ministère de la Guerre de répondre aux questions inhérentes à la liquidation des FFI (homologations de grades, décorations, intégrations dans l’armée, etc.). Elle s’appuya sur un réseau de commissions d’homologation réparties au niveau des régions militaires et au niveau départemental. Il s’agissait dans un premier temps d’identifier, après enquête, les résistants qui s’étaient investis dans la lutte armée et de leur accorder un certificat d’appartenance aux FFI. Ce document permettait notamment par la suite l’attribution de décorations, d’avantages ou dédommagements financiers, voire l’intégration dans l’armée active sur la base du volontariat ou dans la réserve par assimilation de grade.
Mot clé
Résistance
Mémoire/Souvenir
Retraite du combattant
Lenoir Maxime
- Enfant des lendemains de la Victoire, Maxime Lenoir, né en 1919 à Limoges, subit à son tour la guerre. À tout juste 21 ans, le 10 juin 1940, il fut incorporé au dépôt d’artillerie n° 313 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Après la défaite et l’armistice, il fut obligé d’intégrer les Chantiers de Jeunesse à Castre (Tarn), au Bousquet d’Orb (Hérault) et enfin à Lapleau en Corrèze. En 1942, Il choisit la carrière de gardien de la paix et fut affecté au corps urbain de police de Limoges. Cependant, il en démissionna vraisemblablement à la fin de l’année 1943 ou au tout début de 1944 pour une toute autre activité : la résistance. Il était en charge de la fourniture des faux papiers : pièces d’identité, certificat de travail… Au cours de l’année 1944, il fut dénoncé par deux voisines à la Gestapo et dût disparaître de son domicile. Grâce à des complicités, il entra dans le maquis. En juin 1944, il devint le chef de section de la 2404ème compagnie FTPF (Franc-tireur et Partisan français) à Rilhac-Rancon (Haute-Vienne). En octobre 1944, Maxime Lenoir prit un engagement volontaire pour la durée de la guerre et fut incorporé au 63ème régiment d’infanterie. Il fut de tous les combats jusqu’à Auxonne (Haute-Saône) puis il fut affecté à l’école des cadres de Magnac-Laval (Haute-Vienne). Au printemps 1945, il réintégra la police nationale, en particulier le corps urbain de Limoges. Bien que muté à la CRS n°122 de Limoges, il en démissionna en janvier 1948.
Forces Françaises de l'Intérieur
63e régiment d'infanterie
Limoges
Haute-Vienne
29 août 1950
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