Machine - Machine à reprographie - Ronéo

Numéro d'inventaire

021.44.1

Acquisition

021.44 don Pagnoux

Dénomination / Titre / Désignation

Machine

Dénomination / Titre / Désignation

Machine à reprographie

Dénomination / Titre / Désignation

Ronéo

Domaine / Discipline

Artisanat


Industrie


Ethnologie

Création/Exécution

Gestetner


Fabricant

Fonction / Utilisation

Imprimerie clandestine

Seconde Guerre Mondiale : Date d'utilisation


Haute-Vienne : Département

Matière

Métal

Fonctionnement et contexte

Ronéo électrique et à main de la marque Gestetner avec son meuble et son manuel. La ronéo de la marque Gestetner est la plus courante des machines à « ronéoter » dans les années 1930.
Pour imprimer des tracts et journaux, les résistants n’avaient d’autre solution que d’obtenir le concours régulier d'un imprimeur, et donc favorable à la Résistance, car les achats de matériel d'imprimerie étaient rigoureusement contrôlés. Jusqu'en 1943, la presse clandestine était davantage ronéotée qu'imprimée. De petites dimensions, ces machines pouvaient s’installer sur une petite table et fonctionner à la main grâce à une petite manivelle. La vitesse atteignait les 700 ou 800 exemplaires à l’heure. Elles utilisaient une encre grasse spéciale et reproduisaient à l’aide d’une feuille de papier spéciale, le sten, plaquée sur un cylindre d’impression après que le texte eut été frappé à la machine à écrire, dépourvue au préalable de son ruban, ce qui permettait de perforer le sten. L’encre passait du cylindre encreur sur le papier par ces perforations. Cette reproduction complètement artisanale permit de diminuer les risques et, en même temps, d’être directement au cœur de la zone à couvrir. L'utilisation de la ronéo posait moins de problèmes de sécurité et convenait bien aux petits tirages des feuilles locales ou spécialisées.

Mot clé

Résistance


Propagande


Presse clandestine


Gestetner


Haute-Vienne


Seconde Guerre Mondiale