Affiche - Jeunes Français, mes amis
Numéro d'inventaire
989.839.1
Acquisition
989.839 don Anonyme
Dénomination / Titre / Désignation
Affiche
Dénomination / Titre / Désignation
Jeunes Français, mes amis
Domaine / Discipline
Imprimé
Création/Exécution
Pétain Philippe
Auteur du discours
15 août 1942 : Date de publication
Puy-en-Velay : Ville
Haute-Loire : Département
Fonction / Utilisation
Propagande
Scouts de France
Discours de Pétain 15 août 1942 Puy-en-Velay
Matière
Papier
Fonctionnement et contexte
Le 15 aout 1942 a lieu un grand pèlerinage routier à Notre-Dame-du-Puy (diocèse du Puy-en-Velay) orchestré par le père Doncoeur. Toute la jeunesse française est conviée. Ce pèlerinage de pénitence est organisé pour laver les fautes des Français qui ont participé à la décadence de la France. A cette occasion, Philippe Pétain adresse un message aux Scouts de France : "C’est sur la jeunesse et par la jeunesse que je veux rebâtir notre pays dans l’Europe nouvelle. Pour cette grande œuvre, je fais appel à tous les jeunes". Plus de 10000 jeunes répondent présent. Des chemins de croix, processions et messes en plein air sont organisés.
Description
Affiche réalisée par les services de Vichy reproduisant le message du Maréchal Pétain pour le pèlerinage du 15 août 1942 à la Vierge noire du Puy-en-Velay. Imprimée par Draeger.
Le discours du Maréchal Pétain est retranscrit sur cette affiche. Le texte épouse la forme du paysage. Au premier plan, se dresse le site cultuel de Notre-Dame-du-Puy et la statue de la Vierge Marie. En haut de l’affiche, apparait l’ordre de la francisque gallique déclarée « insigne du Maréchal de France Chef de l'État Français ». Cet emblème se présente sous la forme d’un bâton, de couleur bleue, disposant de dix étoiles aux extrémités dorées et d’un manche sur lequel s’attachent deux fers émaillés tricolores. Il s’élève en haut de l’affiche montrant l’omniprésence du chef de l’Etat français.
Mot clé
Propagande
Culte de la personnalité
Religion
Révolution nationale
Pétain Philippe
- Philippe Pétain, né le 24 avril 1856 à Cauchy-à-la-Tour (Pas-de-Calais) et mort en captivité le 23 juillet 1951 sur l'île d'Yeu (Vendée), est un militaire, diplomate et homme d'État français. Élevé à la dignité de maréchal de France en 1918, il est frappé d'indignité nationale et déchu de sa distinction militaire en 1945.
Militaire de carrière s'étant démarqué à l'École de guerre de la doctrine dominante de l'offensive à outrance, il est sur le point de terminer sa carrière comme colonel lorsque la Grande Guerre éclate, en 1914. Chef militaire à l'action importante, il est généralement présenté comme le vainqueur de la bataille de Verdun et, avec Georges Clemenceau, comme l'artisan du redressement du moral des troupes après les mutineries de 1917. Remplaçant Nivelle en mai 1917, il reste commandant en chef des forces françaises jusqu'à la fin de la guerre, bien que placé sous les ordres de son rival Ferdinand Foch nommé généralissime des troupes alliées après la rupture du front le 28 mars 1918.
Auréolé d'un immense prestige au lendemain de la guerre, il est le chef de l'armée d'après-guerre. En 1925, il commande personnellement les forces françaises combattant aux côtés de l'Espagne dans la guerre du Rif, remplaçant le maréchal Lyautey. Devenu académicien en 1929, il occupe les fonctions de ministre de la Guerre de février à novembre 1934, puis est nommé ambassadeur en Espagne en 1939, alors que le pays est dirigé par le général Franco.
Rappelé au gouvernement le 17 mai 1940, après le début de l'invasion allemande, il s'oppose à la poursuite d'une guerre qu'il considère comme perdue et dont il impute bientôt la responsabilité au régime républicain. Il devient président du Conseil en remplacement de Paul Reynaud le 16 juin ; le lendemain, il appelle à cesser le combat. Selon la volonté d'Adolf Hitler, il fait signer l’armistice du 22 juin 1940 avec le Troisième Reich, à Rethondes. Investi des pleins pouvoirs constituants par l'Assemblée nationale, le 10 juillet 1940, il s'octroie le lendemain le titre de « chef de l'État français », à 84 ans. Il conserve cette fonction durant les quatre années de l'occupation de la France par l’Allemagne nazie.
Installé en zone libre à Vichy à la tête d'un régime autoritaire, il abolit les institutions républicaines et les libertés fondamentales, dissout les syndicats et les partis politiques, et instaure une législation antimaçonnique et antisémite en août-octobre 1940. Il engage le pays dans la Révolution nationale et dans la collaboration avec l'Allemagne nazie. Le « régime de Vichy », qu'il dirige jusqu'en juillet 1944, est déclaré « illégitime, nul et non avenu » par le général de Gaulle à la Libération.
Emmené contre son gré par les Allemands à Sigmaringen puis en Suisse, où il se rend aux autorités françaises, Philippe Pétain est jugé pour intelligence avec l'ennemi et haute trahison par la Haute Cour de justice en juillet 1945. Il est frappé d'indignité nationale, condamné à la confiscation de ses biens et à la peine de mort. Alors que la cour recommande la non-application de cette dernière en raison de son grand âge, sa peine est commuée en emprisonnement à perpétuité par le général de Gaulle. Il meurt sur l’île d'Yeu, où il est inhumé.
Scouts de France
Jeunes
Imprimerie Draeger
Puy-en-Velay
Haute-Loire
Discours de Pétain 15 août 1942 Puy-en-Velay
15 août 1942
Facettes
Cliquez sur un terme pour voir toutes les œuvres de nos collections associées à ce dernier.
